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UNE PROBLÉMATIQUE : LE DÉFICIT DE NATURE


À propos du déficit de nature


Une urgence silencieuse : le manque de nature nuit à la santé


  • Le déficit de nature et de mouvement chez les enfants entraîne des troubles qui ne cessent de s’aggraver génération après génération : surpoids, troubles du sommeil, anxiété, dépression, TDAH, myopie…

  • Nos enfants sont devenus trop sédentaires : en quarante ans, ils ont perdu un quart de leurs capacités cardio-vasculaires et un sur cinq est en surpoids. Leur santé mentale est tout aussi alarmante. En parallèle, la consommation de psycho-stimulants comme la Ritaline explose.


  • Pourtant, les bienfaits de la nature sur la santé sont désormais reconnus dans de nombreux pays. Au Japon, les bains de forêt sont prescrits médicalement depuis les années 1980 pour lutter contre les dépressions, les burn-out... Aux États-Unis, certaines mutuelles remboursent déjà des ateliers de jeu en extérieur. Une étude de 2011 a montré que des activités régulières en milieu naturel réduisent significativement les symptômes du TDAH.

  • En 2013, la sédentarité aurait coûté 67,5 milliards de dollars au niveau mondial, en ne considérant que cinq grandes maladies associées à l’inactivité physique.

  • Face à ce constat, reconnecter les enfants à la nature n’est plus un luxe : c’est un enjeu de santé publique.


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Une génération coupée du vivant


  • Les adultes d’aujourd’hui ont grandi avec un accès spontané à la nature. Ce n’est plus le cas pour les enfants actuels. Leurs espaces de liberté se sont réduits : cours bitumées, temps d’écran accru, peur du dehors… Le lien au vivant se perd et avec lui, une part essentielle de leur développement.

  • Le déficit de nature conduit bien souvent, à l’adolescence, à un mal-être profond, parfois jusqu’à la dépression. Cette rupture du lien au vivant génère des peurs de l’inconnu, une perte de repères, une absence de confiance en soi et dans le monde.

  • On note également des carences relationnelles aussi bien dans la sphère des proches que dans le cadre scolaire.


  • Or, pour pouvoir évoluer sereinement dans la nature – et plus largement dans la vie – il faut d’abord la connaître, y avoir été initié, en avoir fait l’expérience. Cela commence par la curiosité. Sans elle, il ne reste souvent que la peur.


Les cours de récréation sont pour la plupart bitumées.
Les cours de récréation sont pour la plupart bitumées.

Une nature qui disparaît aussi de la culture


  • En 2013, une étude révélait qu’un tiers des enfants de 8 à 12 ans ne savent pas reconnaître certains fruits et légumes et qu’un quart ignorent que les frites viennent des pommes de terre.

  • Ce manque de lien au vivant se reflète aussi dans la culture populaire. Depuis les années 1950, les références à la nature (plantes, oiseaux, paysages…) ont chuté dans les chansons, les romans et les films. Une analyse des productions Disney et Pixar montre elle aussi une forte baisse des scènes en extérieur et de la représentation de la biodiversité entre 1937 à 2009.

  • Quand la nature disparaît du langage, de l’imaginaire et des récits, elle disparaît aussi de notre conscience collective.


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Quand le quotidien éloigne du vivant


  • Les enfants d’aujourd’hui passent l’essentiel de leur temps enfermés. L’école n’a pas changé : cours goudronnées, mobilier standardisé, vie rythmée par les sonneries. Dès la maternelle, les sorties sont rares et les récréations, limitées à trente minutes par demi-journée. En France, tout ce qui est considéré comme "important" se passe à l’intérieur.

  • Ce mode de vie contribue à une déconnexion grandissante du vivant. Les enfants ne jouent plus dehors, ne connaissent plus les plantes, les oiseaux, les saisons… Peu à peu, cette ignorance mène à l’indifférence. Et comment protéger ce que l’on ne connaît pas, ce que l’on ne voit plus ?


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La Nature Academy : un programme éducatif au service du lien enfant-nature


  • Face à ce constat, il ne s’agit plus de déplorer, mais d’agir. Retrouver le lien à la nature, oui — mais comment éveiller l’intérêt des enfants pour un monde devenu lointain ? Comment faire du “dehors” un lieu de jeu, d’apprentissage et de lien, comme il l’a toujours été dans l’histoire de l’humanité ?

  • C’est précisément là que La Nature Academy intervient. Par une pédagogie active, nous offrons aux enfants un espace pour grandir en lien avec leur environnement, en se reconnectant à la nature, à eux-mêmes et aux autres.


  • À La Nature Academy, nous croyons qu’il est urgent de rétablir ce lien, de recréer une culture de la transmission vivante.

  • Recréer le village humain est aujourd’hui devenu indispensable : une communauté de tous les âges, riche de relations intergénérationnelles, où les enfants grandissent entourés d’adultes inspirants et bienveillants.

  • Ces liens tissés avec le territoire, les pairs et les anciens deviennent les racines, les piliers solides sur lesquels les jeunes peuvent s’appuyer pour entrer dans l’âge adulte avec sérénité.

  • C’est aussi ainsi que pourra émerger une véritable régénération culturelle, fondée sur la coopération, l’écoute du vivant et l’émerveillement partagé.


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« On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce que l’on aime. » — Jacques-Yves Cousteau


 
 
 

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